BIÉLORUSSIE

Alena Bychko, directrice adjointe de l’Institut républicain de l’enseignement professionnel (Minsk) explique que le processus de Turin a joué un rôle clé en apportant des «informations précises sur des problèmes concrets» qui permettent aux professionnels et aux agents de «tirer le meilleur de la valeur et de la mise en œuvre de l’EFP en Biélorussie.»

Trois parties prenantes importantes ont été associées à la collecte et à l’analyse de documents durant le cycle en cours du processus de Turin, auquel participent les ministères biélorusses de l’éducation, du travail et de l’économie depuis son lancement en 2010.

Chaque ministère est chargé de différents domaines de la réforme de l’EFP: le ministère de l’éducation s’occupe du processus et des normes, le ministère du travail est responsable de l’élaboration d’un CNC et le ministère de l’économie veille à ce que les réformes des programmes répondent aux exigences du marché du travail.

Le principal progrès observé ces dernières années est l’introduction d’un nouveau code de l’éducation. L’ancienne législation sur l’éducation a ainsi été remplacée par un document plus précis, plus flexible et qui donne de meilleurs conseils en matière de gestion de l’EFP.

«Nous avons pu mettre le code à jour de manière continue au cours de ces cinq dernières années grâce au processus de Turin», souligne Bychko.

L’un des fruits de ce travail est une réduction continue et une clarification du nombre de profils professionnels de l’EFP (de 235 à 160) afin de renforcer la pertinence de l’EFP par rapport au marché du travail.

Une autre réforme a permis la création de 16 centres de ressources d’EFP qui s’attachent à offrir des formations de qualité pour 30 compétences clés, comme la soudure ou la pâtisserie. En rassemblant un personnel hautement qualifié et un équipement de pointe ainsi qu’en attirant les étudiants dans leurs centres de formation, les gestionnaires d’EFP sont en mesure de faire un usage meilleur et plus efficace des ressources pratiques, humaines et financières rares.

Bychko résume l’impact du processus de Turin en Biélorussie comme suit: «efficace, utile et axé sur les résultats».

«L’analyse des données nous permet d’utiliser toutes nos ressources de manière plus efficace car nous pouvons voir ce qui doit réellement être fait, ce qui produit des résultats concrets.»

Parmi les priorités visant de nouveaux progrès figurent l’amélioration des normes professionnelles, l’ajustement du système de CNC et le lancement de conseils sectoriels.


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