MONTÉNÉGRO

Marko Vukasinovic, chef du département pour la coopération internationale et l’intégration européenne au ministère monténégrin de l’éducation, souligne qu’il se considère comme chanceux d’avoir participé aux réformes en matière d’EFP aux cours des cinq ou six dernières années, bien qu’il ne soit pas membre en tant que tel du département de l’EFP du ministère.

«Je suis très chanceux d’être ici. Il s’agit d’une partie très dynamique de l’éducation dans l’Union européenne également, qui implique de la coopération et associe un grand nombre de parties prenantes. Afin d’avoir une incidence sur la politique, nous devons faire participer de nombreuses personnes qui ne travaillent pas toutes au ministère de l’éducation.»

Le rôle central de l’EFP se situe au croisement de l’éducation, de l’emploi, du commerce et de l’inclusion sociale et rejoint de nombreux «marqueurs» d’adhésion à l’UE – dont le Monténégro satisfait déjà près de la moitié – ce qui signifie que «grâce à l’EFP, nous sommes au courant de tous les véritables changements opérés dans le domaine de l’éducation à l’échelle de l’Union», ajoute-t-il.

Pour ce petit pays candidat à l’adhésion à l’UE (environ 620 000 habitants), le soutien européen à la mise en œuvre des objectifs à moyen terme en matière d’EFP des conclusions de Riga et l’appui de l’ETF au cours du processus de Turin sont très importants.

«L’ETF est un partenaire fiable et un ami crucial», a déclaré M. Vukasinovic. «C’est quelque chose que nous apprécions beaucoup. Nos partenaires de l’ETF sont toujours là pour nous écouter, pour aller à l’essentiel et pour nous soutenir dans ce dont nous avons le plus besoin.»

«À l’heure actuelle, le besoin le plus urgent est de soutenir la politique centrale du Monténégro, à savoir l’élaboration d’un système complet d’apprentissage en milieu de travail qui convienne à une économie comportant de petites et microentreprises», explique-t-il.

Le processus de Turin a agi «comme un miroir», permettant aux experts en politique d’observer les besoins d’une économie qui ne dispose d’«aucun mécanisme de soutien pour trouver des placements professionnels» pour la formation en alternance. Le Monténégro part de rien et doit trouver les bonnes personnes pour s’occuper des apprentis dans les entreprises des secteurs du tourisme, de l’agriculture, des services et de la construction qui sont souvent à peine plus que des entreprises familiales.

Des progrès ont été accomplis au cours de ces deux dernières années dans d’autres domaines prioritaires de l’EFP, comme l’élaboration d’une nouvelle liste d’acquis pédagogiques et l’introduction d’une stratégie 2017-2024 en matière de formation des enseignants. Le cadre national des certifications a également été mesuré par rapport aux normes européennes.

Le Monténégro est particulièrement fier de la médaille d’or remportée en décembre 2016 par l’équipe nationale d’apprentissage entrepreneurial à Göteborg, en Suède, lors de la finale d’Euroskills (évènement au cours duquel des équipes de jeunes élèves de l’EFP de toute l’Europe montrent leurs compétences dans une série de secteurs).

«C’est très important pour nous», explique M. Vukasinovic, «il s’agit d’une reconnaissance du travail réalisé par un grand nombre de personnes sur une très longue période.»


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